ce terme se rattache à la notion de mœurs. Au sens large c'est la science de la morale, l'art de diriger sa conduite. Dans un sens plus restreint, l'éthique est la science des jugements d'appréciation sur le bon et le mauvais.
Ce concept d'éthique rassemble trois notions différentes :
1- la morale qui est l'effort pour se conformer à des prescriptions apportées par sa culture propre
2- la science qui a pour objet la conduite des hommes en faisant abstraction de l'appréciation de cette conduite
3- l'appréciation sur les actes qualifiés de bons ou mauvais
Ici, éthique et morale se superposent.
Intégrité
cette définition a évolué. Au 14e siècle l'intégrité avait pour sens la virginité. Au 16e cela faisait état d'une chose complète, intégrale, inaltérée. Aujourd'hui c'est la qualité d'une personne qui ne se laisse atteindre par aucun vice. On parle de l'intégrité de la vie, des mœurs, d'un homme intègre. L'intégrité protège, maintient l'équilibre entre la victime et le supposé coupable.
Conflit
peut être considéré comme un choc entre personnes qui en venaient aux mains mais c'est plus une rencontre d'éléments antagonistes où l'interprétation est difficile. Dans le cas du droit des dommages corporels, les conflits peuvent être développer au cours de différentes catégories d'expertise :
1- l'expertise officieuse ou privée qui n'a pas de caractère contradictoire
2- l'expertise contradictoire amiable dans laquelle les conclusions de l'expert ne lient que les parties
3- l'expertise judiciaire où les mesures d'instruction sont soumises à des règles procédurales précises.
Conscience
pour les philosophes la conscience est l'intuition que l'être humain a de ses actes, de sa personnalité, de ses sentiments. La conscience permet à l'expert d'être en conformité avec ce qu'il a écrit. Il peut ainsi effacer le fait immédiat, le fait extérieur de sa mission. C'est son juge infaillible.
Intérêt
c'est ce qui importe à quelqu'un, à soi-même mais aussi à l'autre. Donc l'intérêt n'est pas obligatoirement commun et ces alternatives peuvent être sources de préjudices, de torts, de dommages. Si la notion d'intérêt est un attachement égoïste à ce que l'on croit important pour soi, on peut se poser la question de savoir si l'expert peut agir par intérêt.
